​L’aquaponie relève le défi de l’intégration environnementale.

Ce concept de production ouvre des perspectives de nouvelles formations, de nouveaux métiers voir même

d’associations des acteurs aquacoles et maraichères afin de créer une dynamique de circuits courts territoriaux.

L’aquaponie répond ainsi à différentes problématiques touchant la société et à l’environnement :

• L’amélioration de l’exploitation des ressources en eau douce (à l’heure actuelle cette ressource devient
  de plus en plus rare alors que la population mondiale augmente de 85 millions par an environ

• Une meilleure utilisation des intrants

• La préservation des ressources naturelles et l’efficacité énergétique
  (les engrais rejetés par les poissons sont une substitution à des engrais minéraux extraits
  ou obtenus par des procédés énergivores

• Le développement d’un commerce de proximité afin de limiter les transports tout en assurant la fraicheur des produits

• L’optimisation de l’utilisation des sols étant donné que les serres aquaponiques peuvent être installées
  sur des terres non arables, sur des toits mais aussi sur des friches industrielles

• L’autosuffisance des villes, à une époque où l’expansion de l’espace urbain et de la population mondiale fait face
  à des surfaces agricoles non extensibles

• Aucune utilisation d’engrais

• La diversification des filières piscicoles et horticoles qui souffrent d’un développement limité en France
  (exemple des pisciculteurs qui souhaitent retraiter leurs déchets)

• Le développement de plus de lien social par le développement de systèmes urbains partagés et par le rapprochement
  de professionnels de l’aquaculture et de l’horticulture sans oublier la reconversion professionnelle
  et la réinsertion de personnes en difficulté.